20 octobre 2011

TAKI183 chez OPERA GALLERY

Le monument du graffiti qu'est TAKI183 rejoint les cimaises de la fameuse Opera Gallery.
A ce jour, seules deux toiles sont proposées à la vente.
L'une d'entre elle (reproduite dans le dernier numéro du magazine) est visible à l'exposition organisée par ART ACTUEL et intitulée "Carte Blanche à Opera Gallery".
Du 22 au 29 octobre 2011, au 12 rue Charlot - 75003 Paris.




17 octobre 2011

Thom Thom sur ARTE




Dans son émission du 16 octobre dernier, le magazine YOUROPE se posait la question "A qui appartient l'espace public européen?".

De l’art partout et pour tous ! YOUROPE se penche sur ce phénomène et part à la découverte d’artistes talentueux, dont les artistes français FKDL et Thom Thom.


12 octobre 2011


ARticle de L'est RÉPUBLICAIN du 12 octobre 2012, à l'occasion de l'exposition "40 ANS DE GRAFFITI"
EXPOSITION - 40 ANS DE GRAFFITIS À LA GALERIE 9.ILS SONT À LA RUE !

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AUJOURD’HUI, IL EST GARAGISTE. Fini le temps où, jeune homme, il maculait les murs de New York d’une signature énigmatique : Taki 183. Juste pour exister. Sans savoir qu’il inaugurait un mouvement au long cours : le graffiti.
40 ans sont passés en effet depuis la reconnaissance de Taki. Le mouvement s’est étoffé, les signatures se sont multipliées et les styles imposés. Banksy a semé ses pochoirs clandestins à Londres, Miss Tic (aujourd’hui une « star » du genre) en a imprégné les murs et trottoirs de Paris dès 1985 et le Grand Palais s’est ouvert au mouvement en 2010.
Parce que, oui, désormais, certains de ces artistes des rues se sont fait accrocher aux cimaises. Remarqués, repérés, exposés, achetés, avec le risque même d’être digérés.
« En fait, contrairement à Taki, certains vivent aujourd’hui de leur art », constate Mathilde Jourdain, galeriste parisienne qui consacre une expo nancéienne à ces 4 décennies colorées à fleur de pavé. « Il faut dire que ce mouvement, d’abord new yorkais, a été partiellement freiné dans les années 80 par une répression policière systématique. Ce qui ne veut pas dire qu’ils tournent le dos à la rue. Bien au contraire. » Et de citer ColorZ, dont le nom s’inscrit toujours sur les palissades parisiennes...
Originaire des Vosges, Mathilde Jourdain a choisi le net pour faire connaître les artistes de la scène montante. Sous le label Mathgoth. Et en matière de graffiti, des noms ne cessent de se dévoiler. La preuve dans la Galerie 9, où une vingtaine de signatures ont trouvé leur place sur des toiles. Depuis les précurseurs (Taki 183, Miss Tic, Cornbread...), jusqu’à aujourd’hui. « À New York notamment, le tag revient en force ! »

CLOWN EXORBITÉ

Le tag et pas seulement. Car les styles sont très variés qui se révèlent ici à visage plus ou moins découverts et tous issus des interventions graphiques de la rue. À la signature haute en couleur d’Indie 184 répond par exemple le personnage clownesque et exorbité de l’Indonésien Koma, ou le petit bonhomme replet, alias Gouzou, que Jace a inventé il y a vingt ans. Et si FenX a vu son style géo-quadrichromique s’enrichir en passant du mur à la toile, d’autres ont mis un point d’honneur à rester fidèles à leurs premières amours.
Mais dans le cadre policé de la galerie, rares sont ceux qui ont perdu leur esprit frappeur. Et ces quatre décennies turbulentes ont laissé des traces « proprement » indélébiles.
Lysiane GANOUSSE
40 ans de graffiti, 9, rue Gustave-Simon jusqu’au 22 octobre (www.mathgoth.com).

Retrouvez l'article sur le site de l'Est Républicain

Thom Thom sur ARTE

Le 16 octobre prochain à 17.15, l'émission YOUROPE de la chaîne franco-allemande se posera la question "Street Art - A qui appartient l'espace public européen?".
L'artiste parisien Thom Thom y apportera sa réponse...






ARTE
"Yourope", le dimanche 16 octobre à partir de 17.15

2 octobre 2011

"40 ANS DE GRAFFITI" à Nancy (54)







Le graffiti naît à New York, dans les années 70 où l'ambiance est assez chaotique. La ville, ruinée, vit l'une des plus grandes crises financières et identitaires depuis sa fondation. Les minorités ont un sentiment d'abandon et une soif de transgression face à la sensation d'invisibilité sociale.


L’histoire commence avec le jeune Dimitrius, élevé dans la 183ème de l’Upper Manhattan. Gamin issu de l’immigration grecque, il s’ennuie ferme dans le Gang Savage Nomads, quartier cosmopolite dominé par les communautés cubaines, dominicaines et portoricaines. En compagnie de son ami Greg, Dimitrius concrétise une idée a priori dérisoire mais qui se révélera finalement énorme : armé de son marqueur, écrire partout où il le peut son surnom, diminutif très commun en Grèce – Taki –, et le numéro de sa rue – la 183ème. Taki 183 signe ainsi l’acte de naissance du graff.

Murs, métro, pubs, affiches électorales… : à 17 ans, Taki laisse son empreinte à chacun de ses déplacements dans la ville. Pisté par une journaliste du New York Times, il fait son entrée dans l’édition du 21 juillet 1971 du légendaire quotidien à travers un papier resté dans toutes les mémoires : «TAKI 183 Spawns Pen Pals». La première des Légendes est née, elle sera très vite imitée.


Très vite, en quête de reconnaissance, les writers sont si nombreux qu’il faut faire preuve d’imagination pour se démarquer. La bombe aérosol remplace le marqueur, les tags grossissent et prennent des couleurs. Désormais, pour être le meilleur, il ne suffira plus d’être le plus visible mais également le plus créatif. Le métro de New York, en grande partie aérien, deviendra vite le support idéal pour véhiculer un tag dans toute la ville.


Les années 80 seront marquées par une importante répression envers le graffiti avec fortes amendes mais aussi des peines de prison. L’opinion publique est sensibilisée et les newyorkais sont même incités à dénoncer les graffeurs en échange de récompenses… Toute cette lutte antigraffiti aura gain de cause : en 1990, c’en est fini des métros taggués de New York. 

Pour autant, les pionniers newyorkais ont fait des émules. Dés le début des années 80, le Graffiti a traversé l’Atlantique pour gagner l’Europe et le reste du monde. Avec Internet, le mouvement ne cessera de prendre de l’ampleur. Aujourd’hui, on taggue aux quatre coins de la planète. 

En 40 ans, le graffiti a beaucoup changé. En fonction de sa culture et de son histoire, du lieu où il le pratique, chaque graffeur tend à le faire évoluer. Si tout le monde revendique l’héritage des pionniers new yorkais, chacun essaye de créer son propre style : les personnages sont apparus, des familles de style naissent sans cesse, la technique intègre aussi bien le pochoir, la mosaïque ou encore le collage… Aujourd’hui, on ne peut plus seulement parler de graffiti mais de street art ou d’art urbain contemporain, avec des fresques monumentales dans les rues mais aussi des toiles qui sont entrées dans les plus grandes collections publiques ou privées. 




L’exposition « 40 ANS DE GRAFFITI », propose un échantillon des plus complets pour voir et comprendre l’évolution du mouvement.

Artistes présentés
A1one, Alber, l'Atlas, Colorz, Cope2, Cornbread, CT, Epsylon Point, Jean Faucheur, Indie184, Jace, Jef Aérosol, Koma,  Dominique Larrivaz, Miss. Tic, Obey, Rero, Sack, Seen, Seize HappyWallMaker, Surfil, Taki183, Tanc, Thom Thom, TKid 170, Gérard Zlotykamien, ...
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INFORMATIONS PRATIQUES
Exposition ouverte au public du 11 au 22 octobre 2011
Horaires : 14h00 à 19h00, du mardi au samedi
Lieu : « Galerie Neuf » - 9, rue Gustave Simon – 54000 NANCY
Vernissage: vendredi 14 octobre à partir de 18h00
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L’exposition aura lieu avec le soutien des Champagnes Laurenti 
Rue de la Contrescarpe
10 340 Les Riceys 
+ 33 (3) 25 29 32 32 

contact@champagnelaurenti.fr